Historique
HISTORIQUE DU GROUPE SCOLAIRE PERE MOULERO DE TAKON
Le groupe scolaire Père Thomas MOULERO tire son nom de l'hommage au père Thomas MOULERO DJOGBENOU, premier Prêtre du Benin, homme très spirituel et grand éducateur de renom et Maitre à Pensée du fondateur.
Nommé curé en octobre 2008 pour fonder la paroisse Sainte Thérèse de Takon, le père DJEGO Coffi Maurice eut la vision d'un centre pour la récupération et la scolarisation des plus vulnérables qu'il rencontrait dans les villages qu'il parcourait. Aussitôt en janvier 2008, il ouvrit un centre informatique et d'alphabétisation. Lintérêt que ce centre a apporté à la jeunesse l'a motivé à rêver à quelque chose de plus grand. Mais tous l'en dissuadèrent à cause des lourds investissements que cela nécessiterait. La suite de l'histoire nous a démontrés qu'aux coeurs vaillants, rien d'impossible.
En effet, personne ne pouvait croire à une école privée à Takon vu le niveau de vie de la population. Mais convaincu de la nécessité de l'éducation pour un meilleur avenir de ces enfants, le père Maurice a commencé de rien en octobre 2009 avec beaucoup de sacrifices et d'abnégation par rassembler ces enfants en petits groupes pour l'enseignement. C'est ainsi que la Providence divine a fait naître le groupe scolaire dont les exploits continuent d'étonner plus d'un. On s'est alors souvenu qu'à sa naissance son grand oncle nme lui. En 2012 le père fondateur créa avec certains confrères prêtres et les volontaires maternel; le Père MOULERO avait fait cette prophétie qu'il serait prêtre et éducateur qui ont accepté abandonner tout pour se consacrer à cette oeuvre d'éducation l'ONG (Eoeuvre Maison de Vie pour pérenniser l'école qui commence ainsi à prendre forme.
QUI EST LE PERE THOMAS MOULERO?
Le père Thomas MOULERO est né vers 1883 à Gbèkandji dans la commune d'Adjohoun. Il fut baptisé par le Père Magloire dans l'église Sainte Thérèse d'Avila de Kétou. C'est à l'âge de 27ans qu'il sentit l'appel du Seigneur et entra au séminaire de Ouidah le 15 Septembre 1915. Avec les péripéties dues à la première guerre mondiale il a été finalement ordonné prêtre le 15 Aout 1928 à Ouidah par Mgr Jean-Marie CESSOU alors vicaire apostolique au TOGO. Il devient dès lors le tout premier prêtre béninois à l'âge de 40ans. Après un an de ministère à Kétou, il a été envoyé en mission à Savè où il passera près de 26 ans au service de l'église comme un humble serviteur. De DASSA où était sa résidence, à pied et à vélo, de jour comme de nuit, sous le soleil comme sous la pluie, sans relâche, il portait l'Évangile aux plus pauvres et manifestait sa proximité aux plus vulnérables. Il tirait sa force dans l'adoration du très Saint Sacrement et avait une très grande vénération pour le Saint Curé d'Ars.
Le Père MOULERO était très laborieux et avait une très grande habilité dans les travaux manuels avec une compétence exceptionnelle dans la maçonnerie. Il construisait non seulement des églises mais de nombreuses écoles. C'était un grand ascète qui mangeait et dormait très peu. Son lit était une natte de fortune sur laquelle il se couche souvent en soutane pour être prêt à la mission dès le premier appel.
Le père MOULERO était aussi un homme de culture, ethnologue, sociologue et féru d'histoire. Ses nombreuses recherches sur l'histoire et la vie des peuples de sa pastoral font de lui aujourd'hui une référence exceptionnelle. Ses cahiers de notes sont des mines d'or encore inexploitées. Déjà en 1950, le Gouverneur de France au DAHOMEY l'a fait chevalier de la Légion d'honneur de la République Française. Le 1er Aout1964 il recevra pour ses oeuvres de recherches les distinctions d'officier de l'ordre national du DAHOMEY et de commandeur de l'ordre national du DAHOMEY le 29 juillet 1970.
Avec 47 ans de sacerdoce, le Père MOULERO fut rappelé à Dieu le dimanche 03 Août 1975 à Cotonou. Son corps a été d'abord inhumé dans le caveau des missionnaires à Porto- Novo. Après 36ans, lors du transfère à la cathédrale Notre Dame de Porto-Novo le 14 Août 2011, le corps du père Thomas MOULERO a été retrouvé intact et fon pouvait voir à travers la vitre du cercueil, son visage.